6
Le pèlerinage à Notre-Dame de Guérison ou le pèlerinage qui ramène à la vie.
Par ces quelques phrases, je désire simplement partager combien Marie notre Maman prend soin de ses petits enfants que nous sommes. Combien Marie veut nous conduire à Jésus et combien elle veut nous guider à la Source de la Vie.
Ce matin du 20 août, au pont de la Peule, je n’en menais pas large ! J’ai des ennuis de santé qui sont parfois lourds et difficiles à supporter. De plus, un combat intérieur m’assaillait depuis plusieurs jours. Un de ces combats où un voile opaque vient faire de l’ombre à la Lumière de la Vie.
Cette montée au col fut faite de grands troubles et de peurs qui m’atteignaient dans mes capacités physiques et spirituelles. Je sentais que je devais lâcher prise et me laisser faire par Marie et son Fils. Je tentais de lutter contre ces « forces négatives » mais rien ne semblait les apaiser. Ce combat me submergeait et me vidait de mon énergie. Je persévérais afin de ne pas me laisser tomber et rester là au bord du chemin. Mais Marie marchait à mes côtés. Elle était présente dans ce frère qui m’a encouragée et aidée autant physiquement que spirituellement et qui s’est chargé de mon sac à dos, m’obligeant ainsi à lâcher prise. C’est Marie qui me soutenait au travers de cette sœur et de ce frère qui me tenaient afin que je ne me laisse pas aller et que j’avance. Et puis il y eut cette chute où je me suis sentie comme aspirée dans un gouffre de ténèbres. Je ne pouvais plus lutter. Je sentais ma vie fuir ! Mais Notre-Dame de Guérison veillait sur moi. Elle était à mon « chevet » en me « tenant la main », présente dans cette sœur qui est allé chercher « le guide » par lequel le Christ Ressuscité m’appelait à la Vie. Le Christ qui m’a relevée et remise debout pour que j’avance vers et dans sa Lumière de Paix, de Joie et de Miséricorde.
La suite du pèlerinage fut pour moi comme une nouvelle naissance. Une joie profonde habitait mon être. Je priais le Magnificat et je n’avais qu’une envie, arriver au sanctuaire pour remercier Marie pour ce cadeau de grâces. Dans ma hâte, lors de la descente j’ai fait une chute. Il y avait un caillou pointu à cet endroit et j’aurais pu me faire du mal. Mais en tombant j’ai senti des bras qui accompagnaient ma chute et une main protectrice sur mon front. C’est toi Marie qui es intervenue et qui m’a protégée. Merci Notre-Dame de Guérison.
Merci Marie de sans cesse veiller sur mes pas. Merci de me conduire à Jésus ton Fils.
Et je te dis à très vite dans ton sanctuaire de montagne où tu combles chacun de tes grâces.